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Forte participation et soupçons de fraude lors de la présidentielle au Zimbabwe

Zimbabwe: le président Mugabe se représente à sa propre succession à 89 ans
Zimbabwe: le président Mugabe se représente à sa propre succession à 89 ans / 19h30 / 1 min. / le 31 juillet 2013
Les bureaux de vote ont fermé au Zimbabwe pour l'élection présidentielle déjà ternie par des accusations de fraudes en faveur du président sortant Robert Mugabe.

Les Zimbabwéens ont massivement participé à l'élection présidentielle mercredi, malgré les accusations de fraude lancées par les partisans du Premier ministre. Morgan Tsvangirai tente de déboulonner l'inusable Robert Mugabe, 89 ans, et au pouvoir sans discontinuer depuis trente-trois ans.

La présidente de la Commission électorale (ZEC) a fait état d'une "forte participation" et l'Union africaine (UA) a qualifié le scrutin de "pacifique, ordonné, libre et honnête", après la fermeture des bureaux de vote à 19h00.

Rival historique

A la veille du scrutin, Robert Mugabe a promis en direct à la télévision de respecter le résultat quel qu'il soit. Mais au même moment, le MDC, le parti de son rival historique et Premier ministre de cohabitation Morgan Tsvangirai, dénonçait déjà des fraudes dans les listes électorales, publiées à moins de vingt-quatre heures du vote.

afp/lgr

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Dernières élections entachées de violences

Lors de la dernière présidentielle en 2008, Morgan Tsvangirai avait pris l'avantage avec 47% des voix au premier tour, contre 43% à Robert Mugabe.

Les partisans du président avaient alors déchaîné la violence dans le pays, faisant près de 200 morts. Pour éviter la guerre civile, Morgan Tsvangirai avait retiré sa candidature, laissant Robert Mugabe seul en lice pour le second tour.