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La Grèce reçoit les 4 milliards d'euros de l'Union européenne

Le FMI a reconnu que le premier plan de sauvetage de la Grèce s'était soldé par un échec. [Aris Messinis - AFP]
Pour faire face à la crise économique, la Grèce a déjà reçu plus de 130 milliards d'euros. - [Aris Messinis - AFP]
En échange d'un plan de redressement économique, la Grèce a reçu, comme convenu, une aide financière de 4 milliards d'euros de l'Union européenne.

La Grèce a reçu mercredi une tranche d'aide de 4 milliards d'euros de la part des Européens, comme ils s'y étaient engagés sous condition que le pays mette en oeuvre une série de mesures pour réduire notamment son secteur public.

Cette somme se compose de deux enveloppes distinctes: 2,5 milliards d'euros versés par le fonds de secours de la zone euro, le FESF, et 1,5 milliard généré par les banques centrales des pays européens sous forme de restitution à Athènes des intérêts sur la dette grecque.

Plus de 133 milliards au total

Le 8 juillet, les Européens et le Fonds monétaire international (FMI) avaient donné leur accord pour débloquer une nouvelle perfusion de 6,8 milliards d'euros en faveur de la Grèce. Mais ils avaient posé comme condition la mise en oeuvre de 22 engagements concernant notamment la réduction du secteur public et une réforme du code des impôts.

Outre les 4 milliards d'euros versés ce mercredi, la tranche de 6,8 milliards inclut 1,72 milliard débloqué lundi par le Fonds monétaire international (FMI), et encore 1 milliard provenant à égalité du fonds de secours et des banques centrales attendu pour octobre.

Au total, Athènes a reçu 133,04 milliards d'euros d'aide de la zone euro via le FESF, sur un total de 144,6 milliards promis, précise le communiqué.

agences/moha

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Un vaste plan de réformes

Le gouvernement grec s'est engagé à réformer le secteur public et à réduire le nombre de fonctionnaires en échange d'une aide supplémentaire de ses créanciers internationaux.

Quelque 12 000 salariés du secteur public doivent être placés à partir de septembre dans un "pool de mobilité". Ils auront alors huit mois pour trouver un travail ailleurs ou être licenciés. Ce nombre sera porté à 25 000 à la fin de l'année.

Ces nouveaux sacrifices demandés sont mal acceptés dans un pays où le taux de chômage frôle 27 % de la population active.