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Le nouveau président iranien veut un dialogue avec l'Occident

Le nouveau président iranien Hassan Rohani cherche le dialogue avec les Occidentaux. [Atta Kenare]
Le nouveau président iranien Hassan Rohani cherche le dialogue avec les Occidentaux. - [Atta Kenare]
"La seule solution avec l'Iran est le dialogue, pas les sanctions", a déclaré lHassan Rohani, le nouveau président iranien, lors de son discours d'investiture.

Le président modéré iranien Hassan Rohani a déclaré dimanche à l'adresse des Occidentaux que la seule façon de communiquer avec son pays était le dialogue et non les sanctions, à l'issue de sa prestation de serment.

"On ne peut pas faire céder le peuple iranien (sur ses droits nucléaires) par les sanctions et les menaces de guerre", a déclaré Hassan Rohani, 64 ans.

Un discours rassurant

"La seule solution pour parler avec l'Iran est le dialogue sur un pied d'égalité, le respect mutuel pour faire baisser les hostilités", a ajouté le 7e président de la République islamique.

Il a également tenté de rassurer les monarchies arabes du Golfe qui accusent Téhéran à s'ingérer dans leurs affaires intérieures.

"Je déclare que la République islamique d'Iran cherche la paix et la stabilité dans la région. Nous ne cherchons pas à changer les frontières et les gouvernements", a-t-il détaillé.

afp/lan

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Un gouvernement de technocrates

Hassan Rohani a conclu son discours en présentant la liste de son gouvernement qui comprend des technocrates ayant déjà servi pour la plupart dans les gouvernements de l'ancien président modéré Akbar Hachémi Rafsandjani (1989-1997) et de l'ancien président réformateur Mohammad Khatami (1997-2005).
   
Le président du Parlement Ali Larijani a affirmé que le vote de confiance interviendrait dans une semaine.

Des présidents étrangers à la prestation de serment

Pour la première fois, des responsables étrangers avaient été invités à assister à la cérémonie de prestation de serment.

Une dizaine de présidents, en particulier ceux d'Afghanistan, du Pakistan, du Tadjikistan, du Turkménistan, du Kazakhstan, d'Arménie et du Liban, étaient présents.
   
Mais le président soudanais Omar el-Béchir, attendu lui aussi, a dû faire demi-tour après que l'Arabie saoudite eut refusé que l'avion à bord duquel il voyageait traverse son espace aérien, selon Khartoum.