Deux membres de la Commission électorale zimbabwéenne ont démissionné. L'un d'eux, Geoff Feltoe, a refusé de dire si sa décision était liée à la tenue des élections générales qui a été vertement critiquée tant par l'opposition que par la société civile et des observateurs étrangers. Mais son collègue Mkhululi Nyathi a affirmé avoir quitté son poste en raison du manque d'intégrité du processus électoral.
Des résultats contestés
Les élections du 31 juillet ont donné une large victoire au président Robert Mugabe (61%), face à son Premier ministre Morgan Tsvangirai, avec qui il partageait le pouvoir depuis quatre ans au sein d'un fragile gouvernement d'union nationale mis en place après la très sanglante campagne électorale de 2008.
Morgan Tsvangirai a promis de contester le résultat du vote, le qualifiant de "frauduleux ou volé". Il a évoqué des fraudes massives et exigé une vérification par la justice des listes électorales, les bulletins de vote et des certificats d'inscription des électeurs.
afp/fb
Les puissances occidentales préoccupées
Les puissances occidentales ont également exprimé de graves préoccupations après cette élection, qui a été globalement acceptée par les pays africains --à l'exception notable du Botswana.