L'American Association for the Advancement of Science (AAAS), en collaboration avec Amnesty International, a publié mercredi une analyse sur le conflit syrien centrée sur la ville d'Alep. A l'aide d'images satellite prises à plusieurs mois d'intervalle, l'association entend montrer les ravages de la guerre.
Quartiers détruits par les missiles, déploiement de matériel de guerre ou cratères de bombes, les principaux dégâts se concentreraient dans les zones rebelles de la ville, selon l'AAAS, qui estime qu'ils sont le résultat des attaques de l'armée de Bachar al-Assad.
Barrages routiers
Au-delà des dégâts, les photographies satellite permettent également d'identifier les nombreux checkpoints mis en place par l'armée pour verrouiller la ville. Selon le rapport, leur nombre aurait plus que doublé en huit mois, passant de 400 à 1000 entre septembre 2012 et mai 2013.
De même, l'analyse met en évidence le redéploiement des véhicules de guerre, preuve de leur utilisation fréquente. Enfin, l'AAAS s'inquiète de constater la destruction de bâtiments historiques de la ville.
Victorien Kissling
A voir aussi: le reportage de Mise au Point dans la ville d'Alep: