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L'intervention contre les pro-Morsi différée au Caire

Egypte: les forces de l'ordre n'ont pas mis leur menace à exécution
Egypte: les forces de l'ordre n'ont pas mis leur menace à exécution / 12h45 / 1 min. / le 12 août 2013
Les forces égyptiennes de sécurité ont différé leur intervention pour disperser les partisans du président déchu Mohamed Morsi, alors que la détention de ce dernier est prolongée.

Les opérations de dispersion des partisans de Mohamed Morsi au Caire n'ont pas eu lieu tôt lundi matin, contrairement à ce que les forces de sécurité égyptiennes avaient annoncé. C'est le grand nombre de manifestants sur les sites de rassemblement  pro-Morsi qui serait la cause de ce renvoi, selon une source sécuritaire.

Les partisans du président déchu occupent deux places du Caire, d'où ils refusent de partir tant que le président élu l'an dernier ne sera pas rétabli dans ses fonctions.

Quelque 300 morts

On ignore pour l'heure si les policiers égyptiens engageront plus tard dans la journée une intervention susceptible de provoquer une confrontation sanglante avec les milliers de partisans de Morsi qui participent aux sit-in.

Depuis la destitution de Mohamed Morsi, les violences entre ses partisans et ses adversaires ont fait quelque 300 morts, dont plusieurs dizaines de sympathisants du président islamiste tués par les forces de sécurité.

ats/pym

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La détention de Morsi prolongée

La justice égyptienne a annoncé ce lundi avoir prolongé de quinze jours la détention préventive du président Mohamed Morsi.

Ce dernier a été formellement placé en détention préventive le 26 juillet et inculpé d'implication présumée dans ces opérations imputées au Hamas lors de la révolte contre le président Hosni Moubarak en 2011.

Bref rappel des événements

Mohamed Morsi, premier président égyptien élu démocratiquement, a été déposé et arrêté par l'armée le 3 juillet.

Les anti-Morsi reprochent à l'armée d'avoir accaparé tous les pouvoirs au seul profit des Frères musulmans.

Le coup de force du 3 juillet a été annoncé par le ministre de la Défense et chef de l'armée, le général Abdel Fattah al-Sissi, considéré depuis comme le véritable homme fort du pays.

Les militaires ont nommé un président et un gouvernement intérimaires qu'ils ont chargés d'organiser des élections pour début 2014.