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L'ONU en Syrie pour vérifier l'utilisation présumée d'armes chimiques

Les experts de l'ONU arrivant à Damas. [Louai Beshara]
Les experts de l'ONU arrivant à Damas. - [Louai Beshara]
Des experts de l'ONU sont arrivés dimanche à Damas pour examiner l'utilisation présumée d'armes chimiques dans le conflit en Syrie.

Une équipe de l'ONU composée de plus de dix inspecteurs est arrivée dimanche dans un hôtel de Damas dans le cadre d'une visite visant à vérifier l'utilisation présumée d'armes chimiques dans le conflit syrien. Ce voyage survient moins d'un mois après une première visite de deux envoyés spéciaux onusiens consacrée à cette même question.

Un porte-parole de l'ONU à Damas a dit ignorer quand les experts débuteront leur mission et dans quels secteurs ils se rendront.

Autorisation de Damas

L'ONU a reçu début août l'autorisation de Damas pour enquêter sur trois sites. Les experts devraient se rendre à Khan al-Assal près d'Alep (nord) où le régime affirme que les rebelles ont fait usage d'armes chimiques le 19 mars, tuant au moins 26 personnes dont 16 soldats syriens. Les deux autres sites seraient Ataybah près de Damas et à Homs.

Le mandat des inspecteurs, conduits par le Suédois Aake Sellström, est d'évaluer s'il y a eu utilisation d'armes chimiques ou non, mais pas de déterminer qui en est responsable.

afp/hend

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al-Assad résolu à "éradiquer le terrorisme"

"La Syrie a salué tous les efforts constructifs et sincères pour tenter de trouver une solution politique à la crise", a déclaré dimanche Bachar al-Assad, cité par l'agence de presse officielle SANA. Mais Damas "est aussi déterminé à affronter et à éliminer le terrorisme", a ajouté le président dans une allusion aux rebelles qui combattent depuis deux ans et demi le régime.

La Syrie reconnaît posséder des armes chimiques

En juillet 2012, le régime du président Bachar al-Assad avait reconnu pour la première fois posséder des armes chimiques, menaçant de les utiliser en cas d'intervention militaire occidentale, mais "jamais contre sa population". Le président américain Barack Obama avait alors affirmé que l'utilisation de telles armes reviendrait à franchir une "ligne rouge".

Violents combats à l'ouest

Des combats violents faisaient rage dimanche dans la province côtière de Lattaquié, dans l'ouest de la Syrie. L'armée a tué un dirigeant jihadiste dans ce fief du clan du président Bachar al-Assad, rapporte une ONG. Le régime a dépêché des renforts massifs pour combattre les rebelles présents dans des enclaves des montagnes de Lattaquié.