Les représentants du puissant syndicat tunisien UGTT ont reçu mercredi à la mi-journée ceux du Front de salut national (FSN), une coalition d'opposants allant de l'extrême-gauche au centre-droit, mais cette dernière a une nouvelle fois exclu le principe d'un dialogue avec Ennahda tant que le gouvernement n'a pas démissionné.
Une rencontre a échoué lundi
Le secrétaire général de l'UGTT doit encore s'entretenir jeudi avec le chef d'Ennahda, Rached Ghannouchi, pour leur deuxième réunion de la semaine après qu'une première rencontre lundi n'a donné lieu à aucune percée pour résoudre la crise politique qui dure depuis fin juillet.
Le gouvernement est accusé d'avoir failli sur le plan sécuritaire face à l'essor de la mouvance jihadiste, mais aussi dans le domaine économique, alors que les revendications sociales étaient au coeur de la révolution de janvier 2011.
afp/fb