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L'ancien notable chinois Bo Xilai se montre combatif à son procès

Bo Xilai photographié le 22 août 2013 au tribunal de Jinan, dans l'est de la Chine. [Jinan intermediate people's court]
Bo Xilai photographié le 22 août 2013 au tribunal de Jinan, dans l'est de la Chine. - [Jinan intermediate people's court]
L'ancien haut responsable du Parti communiste chinois Bo Xilai est jugé à partir de jeudi pour corruption, détournement de fonds et abus de pouvoir.

Le dirigeant déchu chinois Bo Xilai a démenti jeudi avoir reçu des pots-de-vin d'un homme d'affaires comptant parmi ses proches, à l'ouverture de son procès pour corruption étroitement contrôlé par les autorités.

L'homme de 64 ans a nié avoir reçu plus d'un million de yuans (150'000 francs) de Tang Xiaolin, en assurant que les éléments à charge réunis par le procureur ne prouvaient en rien sa culpabilité.

Procès orchestré

En Chine, les tribunaux opèrent sous le contrôle direct des autorités communistes et les analystes estiment que de longues tractations au sommet du pouvoir ont déjà permis de décider du verdict qui sera annoncé.

Bo Xilai est officiellement accusé d'avoir reçu en pots-de-vin, avec son épouse Gu Kailai et leur fils Bo Guagua, 21,79 millions de yuans (3,29 millions de francs) des deux hommes d'affaires Tang Xiaolin et Xu Ming.

Il doit également répondre du détournement de 5 millions de yuans (755'000 francs) de fonds publics et d'avoir commis toute une série d'abus de pouvoir à Chongqing pour entraver une enquête criminelle visant son épouse.

afp/ptur

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Un an après son épouse

La comparution de Bo Xilai intervient presque un an jour pour jour après la condamnation de son épouse, Gu Kailai, pour l'assassinat d'un homme d'affaires britannique proche du couple.

La révélation de ce meurtre a précipité la chute de Bo, qui aspirait aux plus hautes fonctions.