Scotland Yard a annoncé jeudi avoir ouvert une "enquête criminelle" après avoir commencé l'examen des documents confisqués à David Miranda, compagnon et collaborateur du journaliste du Guardian à l'origine de révélations sur les programmes de la NSA.
La Haute Cour de Londres a dans le même temps limité l'examen des documents saisis, en interdisant à la police et au gouvernement d'"inspecter, de copier ou de partager" ces données sauf "dans le but de protéger la sécurité nationale".
Matériel "hautement sensible"
La police a indiqué devant la Haute Cour avoir récupéré des "dizaines de milliers" de pages de matériel informatique, qu'elle avait commencé à examiner ces derniers jours.
"Ce qui a été inspecté jusqu'ici contient aux yeux de la police du matériel hautement sensible, dont la divulgation serait gravement nuisible pour la sécurité du public, par conséquent la police a lancé une enquête de nature criminelle", a déclaré l'avocat de Scotland Yard, Jonathan Laidlaw. Il a toutefois refusé d'être plus explicite sur "la nature et l'étendue" de cette enquête.
afp/mre