Un tribunal du Caire a ajourné dimanche au 14 septembre le procès en appel de l'ex-président égyptien Hosni Moubarak pour "complicité de meurtres" de manifestants lors de la révolte populaire de 2011 qui l'a renversé.
Le "raïs" déchu, actuellement assigné à résidence dans un hôpital militaire de la capitale, encourt la peine de mort.
Hosni Moubarak est apparu pour cette sixième audience en appel assis sur un brancard, derrière les barreaux de la cellule réservée aux accusés. Neuf co-accusés, dont ses deux fils, étaient également présents.
L'arrivée en images:
Liberté conditionnelle
L'ancien despote, 85 ans, avait été condamné en juin 2012 en première instance à la prison à perpétuité pour "complicité" dans le meurtre de manifestants lors de la révolte populaire qui l'a renversé en février 2011 après plus de 30 ans au pouvoir.
Il avait fait appel, et la Cour de cassation avait ordonné un nouveau procès, suspendu depuis le 11 mai.
Placé en liberté conditionnelle dans quatre affaires, dont ces meurtres et des cas de corruption, il a quitté sa prison jeudi pour être assigné dans un hôpital militaire du Caire. Lire: L'ancien président égyptien Hosni Moubarak sort de prison
agences/jgal
Le procès des Frères musulmans reporté
Le procès des trois principaux chefs des Frères musulmans s'est ouvert dimanche. Il a été aussitôt ajourné au 29 octobre en raison de l'absence des accusés pour des "raisons de sécurité", selon des sources de sécurité.
Le Guide suprême Mohamed Badie, ainsi que ses deux adjoints, Khairat al-Chater et Rachad Bayoumi, actuellement incarcérés, sont accusés d'"incitation au meurtre" de manifestants le 30 juin.
Ils devaient comparaître dimanche aux côtés de trois membres de leur confrérie accusés de "meurtre" et de 29 autres personnes accusées d'avoir participé à des violences.