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Les Etats-Unis auraient aussi espionné des chefs d'Etat latino-américains

La présidente brésilienne Dilma Rousseff, a remis en question sa visite d'Etat à Washington dès les révélations d'espionnage par les services secrets américains. [Evaristo Sa]
La présidente brésilienne Dilma Rousseff, qui avait prévu de faire une visite d'Etat à Washington en octobre, a organisé une réunion de travail dimanche pour analyser la question, selon Globo. - [Evaristo Sa]
La présidente brésilienne Dilma Rousseff et le chef de l'Etat mexicain Enrique Pena Nieto ont également été la cible de l'espionnage américain, selon des documents d'Edward Snowden révélés dimanche.

Les Etats-Unis ont espionné les communications de la présidente brésilienne Dilma Rousseff et du président actuel du Mexique, Enrique Pena Nieto, selon des documents de l'ex-agent des services secrets américains Edward Snowden révélés dimanche par la télévision brésilienne Globo.

Dans ces documents datant de juin 2012, l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) cherche à avoir "une meilleure compréhension des méthodes de communication et des interlocuteurs" de Dilma Rousseff grâce à un programme qui permet d'accéder à tous les contenus visités par la présidente sur le net.

"Atteinte à la souveraineté"

"Si ces faits sont avérés, ce serait une situation (...) qui pourrait être qualifiée de claire atteinte à la souveraineté de notre pays", a déclaré le ministre de la Justice brésilien Jose Eduardo Cardozo.

L'espionnage à l'encontre d'Enrique Pena Nieto, qui a pris le pouvoir au Mexique en décembre, s'est passé quant à lui pendant qu'il était le candidat favori de l'élection présidentielle. La NSA a également intercepté ses courriers électroniques et ses messages téléphoniques.

agences/ptur

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La NSA a aussi espionné la diplomatie française

La NSA a également espionné le ministère des affaires étrangères français, a indiqué dimanche l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, citant des documents classés "très secret" de juin 2010 fournis par Edward Snowden.

Les services américains seraient parvenus à casser le réseau privé virtuel qui relie le ministère des affaires étrangères aux ambassades et aux consulats. Un autre document montre qu'au mois de septembre 2010, la NSA s'est intéressée aux communications de l'ambassade à Washington et à la représentation aux Nations unies à New York, en y plaçant des micros.