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La piste familiale privilégiée un an après la tuerie de Chevaline

Photochevaline [AP / Laurent Cipriani]
La scéne du crime, photographiée le 8 septembre 2012, trois jours après les faits. - [AP / Laurent Cipriani]
Un an après la tuerie de Chevaline, les enquêteurs ont rencontré la presse pour faire le point sur l'enquête. La piste la plus sérieuse reste celle de Zaïd al-Hilli, le frère de l'une des victimes.

Un an après le quadruple meurtre de Chevaline, en Haute-Savoie, près de la frontière suisse, les enquêteurs français et britanniques ont jugé vendredi que la piste d'un conflit familial était la plus sérieuse. Mais ils n'ont pas fait état d'avancée majeure dans des investigations jugées complexes.

"L'enquête ne piétine pas, mais c'est une enquête internationale menée par la France et la Grande-Bretagne, elle est longue et complexe, avec 80 commissions rogatoires dans 23 pays différents", a déclaré le procureur de la République d'Annecy, Eric Maillaud.

Compte en Suisse

La piste la plus sérieuse est celle de Zaïd al-Hilli,  le frère aîné d'une des victimes. Dans cette hypothèse, le mobile du crime serait l'héritage du patriarche décédé en Espagne en 2011. Il était composé d'une maison près de Londres, de deux appartements en banlieue de Londres, d'un appartement en Espagne, d'un compte en Suisse ainsi que de biens, d'une maison et d'un terrain à Bagdad, le tout évalué entre 3 et 5 millions d'euros.

ats/pb

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Quatre personnes tuées par balles

Quatre personnes de la famille al-Hilli, originaire d'Irak, ont été tuées par balles sur un chemin forestier le 5 septembre 2012 (le père Saad, son épouse, sa belle-mère, ainsi qu'un cycliste de passage).

Les deux fillettes du couple, dont l'une avait été grièvement blessée, ont échappé par miracle à la mort.

Le frère aîné principal suspect

La piste la plus sérieuse est celle de Zaïd al-Hilli, 53 ans, frère aîné de Saad al-Halli, avec lequel il était en conflit ouvert au sujet de l'héritage de leur père. Les enquêteurs français décrivent Saad al-Hilli comme "obsessionnel" face à ce problème d'héritage. Sous surveillance, Zaïd al-Hilli a été entendu comme simple témoin à Londres et a refusé de se présenter à une convocation française.