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La proposition russe sur les armes chimiques syriennes examinée à l'ONU

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David Cameron, Barack Obama et François Hollande sont d'accord pour examiner la proposition russe à l'ONU. - [AFP/BEN STANSALL]
Les présidents américain et français et le Premier ministre britannique sont tombés d'accord pour examiner à l'ONU la proposition russe sur les armes chimiques syriennes.

Selon la Maison Blanche, Barack Obama s'est entretenu séparément mardi au téléphone avec François Hollande et David Cameron, et ils ont décidé "en consultation avec la Russie et la Chine, d'examiner sérieusement la viabilité de la proposition russe de placer toutes les armes chimiques syriennes totalement sous contrôle international pour assurer leur destruction, de façon vérifiable".

"Possible résolution"

"Ces efforts commenceront aujourd'hui aux Nations unies et comprendront une discussion sur les éléments d'une possible résolution du Conseil de sécurité", selon la même source.

La Russie a annoncé lundi avoir proposé à ses alliés syriens de placer leur stock d'armes chimiques sous contrôle international et de le détruire, une proposition acceptée mardi par Damas. (Lire: La Syrie accepte de placer son arsenal chimique sous contrôle).

La France a commencé mardi à consulter ses partenaires du Conseil de sécurité de l'ONU à propos d'un projet français de résolution sur les armes chimiques en Syrie, ont indiqué des diplomates.

Ces "discussions informelles" ont réuni mardi matin, dans un premier temps, des diplomates de France, des Etats-Unis et du Royaume-uni. Elles pourraient durer "plusieurs jours", ont précisé ces diplomates.

afp/pym

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Monarchies du Golfe critiques

Les six monarchies pétrolières du Golfe ont estimé mardi que la proposition russe de placer l'arsenal chimique syrien sous contrôle international "n'arrêtera pas l'effusion du sang" des Syriens, au terme d'une réunion de leurs chefs de la diplomatie à Jeddah, en Arabie saoudite.

Les monarchies pétrolières du Golfe ont appelé de nouveau à une action internationale "dissuasive" contre le régime syrien pour sa responsabilité dans l'attaque chimique du 21 août près de Damas.

Elles demandent au Conseil de sécurité de l'ONU "d'assumer ses responsabilités".