L’Union européenne et plusieurs de ses membres ne reconnaissent pas l’orientation sexuelle et de genre comme des motifs de discrimination protégés, contrairement au droit international relatif aux droits humains, dénonce Amnesty International mardi dans un rapport.
L'ONG pointe notamment du doigt la violence homophobe. Selon une étude menée dans l’ensemble de l'UE, 80% des actes de violence contre des homosexuels ne sont pas signalés à la police, les plaignant(e)s craignant d’être mal reçu(e)s.
En Suisse aussi
Dans certains pays comme l’Allemagne, la Bulgarie, l’Italie, la Lettonie et la République tchèque, la loi ignore les infractions homophobes. En Croatie ou en Italie, les lois ne sont souvent pas correctement appliquées. En Suisse, la législation pénale ne prévoit pas non plus de disposition spécifique.
Selon Amnesty International, il s’agit là d’un vide à combler: "L'actuelle politique du deux poids, deux mesures fait croire que certaines formes de violence ne méritent pas autant d'attention et de protection que d'autres", déclare Marco Perolini, spécialiste de la discrimination chez Amnesty.
am