Angela Merkel, candidate de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) et son challenger du Parti social-démocrate (SPD) Peer Steinbrück ont organisé mercredi des meetings à Hambourg (nord) avant de conclure leurs campagnes samedi respectivement à Berlin et à Francfort.
Dans la dernière ligne droite avant le scrutin de dimanche, l'accent a été mis sur la nécessaire mobilisation des indécis.
Une campagne qui s'annonce serrée
Répétant depuis plusieurs mois que les résultats seront serrés, la chancelière entend faire le plein de ses voix, avant de se préoccuper du score de son partenaire de coalition qui a subi une cuisante défaite dimanche en n'atteignant pas les 5% des suffrages nécessaires pour se maintenir au Parlement régional de Bavière.
Côté SPD, la priorité a été mise sur les électeurs tentés par l'abstention. "Allez voter! Ne laissez pas les autres décider pour vous", a martelé mercredi Peer Steinbrück.
Les conservateurs sont en tête dans toutes les enquêtes d'opinion (39% pour les conservateurs, 25% pour le SPD).
afp/hend
Une campagne électorale qui déçoit
Selon une enquête de l'institut Forsa, publiée mercredi, deux tiers des Allemands (67%) affirment être déçus par la façon dont s'est déroulée la campagne, 47% la trouvant "peu intéressante", et 20% "pas du tout intéressante".
"Il n'y a pas de grand thème de campagne qui donne lieu à l'émergence d'opinions contradictoires et conflictuelles", analyse Hans Vorländer, chercheur en science politique de l'Université de Dresde (est). "Quand il y a de grandes confrontations, il y a une campagne intéressante et une forte mobilisation, mais l'opinion actuelle, c'est plutôt: pas de grand changement, Merkel reste chancelière et si possible dans une grande coalition", conclut-il.