Selon Qadril Jami, vice-Premier ministre syrien, le conflit entre le régime et les rebelles a abouti dans une "impasse" et aucune des deux parties n'a les moyens de l'emporter.
Le régime syrien demanderait un cessez-le-feu en cas de nouvelle conférence internationale baptisée Genève-2, a-t-il ainsi assuré au quotidien britannique The Guardian dans une interview publiée en ligne jeudi.
"Surveillance internationale"
Si accepté par les rebelles, le cessez-le feu pourrait être maintenu grâce à "une surveillance internationale", qui pourrait se concrétiser par la présence d'observateurs de l'ONU originaires de pays "neutres ou amicaux", a-t-il précisé.
Les leaders de l'opposition syrienne ont de manière répétée refusés de se rendre à une éventuelle rencontre dite "Genève-2", à moins que Bachar al-Assad n'abandonne le pouvoir.
agences/mre
Kerry presse le Conseil de sécurité
De son côté, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a exhorté jeudi le Conseil de sécurité de l'ONU à voter "la semaine prochaine" une éventuelle résolution contraignant la Syrie à respecter un plan de démantèlement de son arsenal chimique.
"Le Conseil de sécurité doit se préparer à agir la semaine prochaine", a déclaré John Kerry lors d'une intervention surprise au département d'Etat.