Alors que Washington et Téhéran vont se partager la vedette mardi à l'ouverture de l'assemblée générale de l'ONU à New York, la Suisse veut profiter de l'occasion pour œuvrer activement au rapprochement entre les deux capitales. Berne, qui représente les intérêts américains à Téhéran, joue un rôle actif dans ces évolutions diplomatiques "au-delà d'une simple fonction de messager", explique le ministre suisse des Affaires étrangères Didier Burkhalter.
"Un moment spécial"
Habituée à faire passer des messages entre les deux pays qui n'ont plus de relations diplomatiques depuis 1979, la Suisse veut faire plus encore, alors que les signes favorables se multiplient de part et d'autre. "On peut penser qu'il y a un moment spécial", souligne Didier Burkhalter. "Evidemment que la Suisse, qui est un petit peu au milieu par son rôle, va tout faire pour rendre ce moment positif, dans l'intérêt de la communauté internationale."
Le conseiller fédéral précise qu'il va tenter de rencontrer cette semaine John Kerry, "mais ce sera peut-être difficile d'aller dans le détail". En revanche, différents échanges sont dores et déjà prévus à la suite de cette semaine particulièrement chargée.
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Eric Guevara-Frey/oang