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Une conférence sur le nucléaire iranien annoncée à Genève

Didier Burkhalter est à New-York pour l'assemblée générale de l'ONU. [Laurent Gilliéron - Keystone]
Didier Burkhalter annonce une conférence sur le nucléaire iranien à Genève / Audio de l'info / 6 min. / le 24 septembre 2013
La Suisse accueillera une conférence sur le dossier nucléaire iranien "dès le mois d'octobre", a annoncé mardi sur les ondes de la RTS le conseiller fédéral Didier Burkhalter depuis New York.

Genève devrait accueillir une conférence sur le dossier nucléaire iranien "dès le mois d'octobre", a annoncé mardi le chef du Département fédéral des affaires étrangères Didier Burkhalter en marge de l'Assemblée générale de l'ONU.

Le conseiller fédéral a indiqué que la réunion, qui devra encore être confirmée, se tiendra au niveau des "négociateurs en chef". Le ministre libéral-radical n'a pas pu indiquer si tous les acteurs impliqués seraient présents. La Suisse joue le rôle d'un "canal de communication" dans cet "exercice de rapprochement", a encore souligné Didier Burkhalter.

Le rôle de la Suisse

Berne, qui représente les intérêts américains à Téhéran, joue un rôle actif dans les évolutions diplomatiques entre les deux pays au-delà d'une simple fonction de "boîte aux lettres", a expliqué le ministre.

Habituée à faire passer des messages entre les deux pays qui n'ont plus de relations diplomatiques depuis 1979, la Suisse veut faire plus encore, alors que les signes favorables se multiplient de part et d'autre. "On peut penser qu'il y a un moment spécial", avait souligné Didier Burkhalter dans la matinée (lire: La Suisse veut faciliter le rapprochement entre l'Iran et les Etats-Unis).

kkub

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Pas de rencontre Obama-Rohani

Le président des Etats-Unis Barack Obama et son homologue iranien Hassan Rohani ne se rencontreront finalement pas à New York, a annoncé mardi un haut responsable de la Maison Blanche.

Selon ce responsable, qui s'exprimait sous couvert de l'anonymat, une telle entrevue a été proposée par la présidence américaine aux Iraniens, mais ceux-ci l'ont déclinée, estimant qu'elle serait "trop compliquée à réaliser à l'heure actuelle".