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Barack Obama met en garde contre un éventuel "shutdown" de l'Etat fédéral

Face à la presse, le président Obama a mis en garde sur les effets d'une paralysie de l'Etat fédéral. [Pablo Martinez Monsivais]
Le président Obama ne compte pas céder face aux républicains. - [Pablo Martinez Monsivais]
A quelques heures d'une éventuelle paralysie partielle de l'Etat fédéral, le président américain Barack Obama a mis en garde lundi soir contre les effets néfastes d'une telle mesure.

Le président Barack Obama a mis en garde lundi soir contre les conséquences d'une paralysie de l'Etat fédéral pour les Américains. Il a exclu de céder à la demande de "rançon" émanant selon lui des républicains au Congrès.

Lors d'une intervention à la Maison Blanche, le président a souligné que "le temps presse" pour parvenir à un accord. En effet, le Congrès a jusqu'à minuit, heure américaine, avant la fin de l'année budgétaire.

Il a expliqué que sa réforme de l'assurance-maladie, "ObamaCare", visée par ses adversaires, serait appliquée à partir de mardi matin quoi qu'il arrive.

Désaccord au Congrès

Plus tôt dans la journée, le Sénat américain avait rejeté un projet de loi de finances temporaire adopté ce week-end par la Chambre des représentants.

Les 54 sénateurs démocrates, qui disposent de la majorité, ont voté contre un texte qui aurait permis de financer l'Etat fédéral, mais qui retardait d'une année la mise en oeuvre de la réforme de l'assurance maladie chère à Barack Obama.

Les deux chambres du Congrès américain doivent impérativement adopter un texte commun sur le budget d'ici à lundi minuit, heure américaine, afin d'empêcher une paralysie partielle de l'État fédéral. Faute d'accord, des centaines de milliers de fonctionnaires se retrouveront en congé sans solde dès mardi.

Milliers d'employés concernés

Sans allocation de nouveaux crédits, les agences fédérales pourraient mettre en congé sans solde plus de 800'000 employés jugés non essentiels, réduisant au minimum vital l'effectif des administrations.

Il s'agit d'un acte pur d'"automutilation", a estimé samedi le président Barack Obama dans son allocution hebdomadaire. Un éventuel dénouement pourrait intervenir lundi soir, dans les dernières heures précédant l'échéance, mais beaucoup disaient ne plus y croire.

ats/aduc

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