La justice russe a inculpé mercredi pour "piraterie en bande organisée" quatorze des trente militants de Greenpeace arrêtés la semaine passée. Ils risquent de dix à quinze ans de prison pour s'en être pris à une plate-forme pétrolière dans l'Arctique. Le militant suisse n'est pour l'heure pas concerné par ces inculpations.
L'ONG a l'intention de porter plainte contre les "actions illégales des enquêteurs et des organes judiciaires". Selon Greenpeace, plusieurs irrégularités ont été commises, notamment lors de l'arrestation des militants.
Les quatorze inculpés sont quatre Britanniques, une Brésilienne, une Finlandaise, une Argentine, deux Néerlandais, un Polonais, deux Russes, un Ukrainien et un Suédo-Américain d'origine russe. L'équipage de l'Arctic Sunrise a été placé en détention à Mourmansk et dans sa région.
Navire arraisonné
Le brise-glace avait été arraisonné le 19 septembre en mer de Barents. Auparavant, des militants de Greenpeace avaient tenté d'escalader une plate-forme pétrolière du géant russe Gazprom pour en dénoncer le risque écologique.
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ats/afp/pym
Le DFAE va voir le militant suisse
Le militant suisse de Greenpeace, placé en détention provisoire à Mourmansk, "doit recevoir" la visite d'un "collaborateur de la représentation helvétique en Russie".
Celle-ci est en relation avec les autorités locales, indique mercredi le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), sans donner d'autres détails.