La Russie a inculpé de "piraterie" les trente militants de Greenpeace, en majorité étrangers, qui risquent d'être emprisonnés pour une opération sur une plateforme pétrolière dans l'Arctique, a annoncé jeudi le comité d'enquête russe.
Parmi ces militants figure un Suisse de 28 ans.
Recours déposé
"Ces accusations donnent un coup au moral de toutes les personnes concernées", a déclaré jeudi une porte-parole de Greenpeace Suisse. "Mais nous n'allons pas nous laisser intimider et allons continuer à nous battre", a-t-elle assuré.
Sur place, les avocats des trente militants ont formulé un recours contre leur arrestation. "Ils ont fait appel pour une libération sous caution", a précisé la porte-parole. Toute autre forme de recours n'est pas possible, puisqu'il ne s'agit pas de condamnations, a-t-elle relevé.
Crime passible de 15 ans en Russie
Sur territoire russe, la "piraterie" est un crime passible de 15 ans de prison, contre des militants de Greenpeace qui avaient abordé une plateforme du géant russe gazier Gazprom en Arctique (lire: Greenpeace s'en prend au géant russe Gazprom dans l'Arctique).
agences/moha