L'avion transportant la flamme olympique des JO 2014 de Sotchi a atterri dimanche à l'aéroport de Moscou-Vnoukovo en provenance de Grèce.
L'Airbus A320 de la compagnie russe Aeroflot aux couleurs des jeux de Sotchi est arrivé peu après midi (heure suisse).
Cérémonie présidée par Poutine
La torche olympique a ensuite été transportée au centre-ville pour la cérémonie d'allumage présidée par Vladimir Poutine sur la Place Rouge. Après la cérémonie, des porteurs de torche ont entamé un bref relais autour du Kremlin et la torche olympique s'est brièvement éteinte au moment où l'un des porteurs passait à travers un portail du Kremlin.
La Russie organise pour la première fois les Jeux olympiques d'hiver, après les JO d'été en 1980 à Moscou, du temps de l'Union soviétique.
Symbole de l'idéal olympique, le flambeau a été allumé le 29 septembre à Olympie, dans la Grèce antique, et officiellement remis à une délégation russe à Athènes samedi.
agences/olhor
Le parcours russe de la flamme
Le relais de la flamme débutera lundi dans les rues de Moscou où quelque 12'000 policiers ont été mobilisés pour assurer la sécurité du cortège olympique de 31 véhicules.
La flamme doit parcourir en Russie quelque 65'000 km à travers les 83 régions du pays, portée par plus de 14'000 personnes sur l'itinéraire le plus long de l'histoire olympique.
Elle voyagera pendant 123 jours en voiture, en train, en avion et en traîneau tiré par des rennes.
La flamme fera même une étape dans la Station spatiale internationale (ISS) du 7 au 11 novembre, avec une sortie dans l'espace le 9 novembre, à laquelle participeront les deux cosmonautes russes à bord de l'ISS.
JO sur fond de polémique
Les jeux de Sotchi sont ainsi devenus les plus chers de l'histoire avec un coût de quelque 36 milliards d'euros pour les infrastructures olympiques ainsi que routières et autres aménagements.
La Russie a depuis été critiquée par nombre d'ONG lui reprochant d'avoir causé d'importants dégâts à l'environnement à travers toutes ces constructions, le traitement des travailleurs immigrés recrutés en masse sur les chantiers de Sotchi, ainsi que des soupçons de corruption.
Des défenseurs des droits de l'homme et de la cause homosexuelles ont même appelé au boycott des JO de Sotchi pour protester contre une récente loi russe interdisant la "propagande" homosexuelle devant mineurs, passible de prison, un texte à la formulation vague qu'ils jugent discriminatoire.