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John Kerry met la destruction des armes chimiques "au crédit" de Damas

Les experts en désarmement chimique ont entamé dimanche la destruction de l'arsenal syrien. [EPA/Keystone - Youssef Badawi]
Les experts en désarmement chimique ont entamé dimanche la destruction de l'arsenal syrien. - [EPA/Keystone - Youssef Badawi]
Alors que les experts en désarmement chimique ont entamé dimanche la destruction de l'arsenal syrien, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a salué le consentement de Damas.

Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a mis lundi "au crédit" du régime syrien la destruction de ses armes chimiques, entamée en un "temps record".

John Kerry avec son homologue russe Sergei Lavrov. [AP/Keystone - Firdia Lisnawati]
John Kerry avec son homologue russe Sergei Lavrov. [AP/Keystone - Firdia Lisnawati]

"Nous en sommes reconnaissants à la Russie, pour sa coopération, mais bien entendu aussi envers la Syrie, pour son consentement", a déclaré John Kerry lors d'une conférence de presse conjointe à l'issue d'un entretien avec son homologue russe, Sergueï Lavrov, sur l'île indonésienne de Bali.

Les experts en désarmement chimique ont entamé dimanche la destruction de l'arsenal syrien en application d'une résolution de l'ONU votée après l'attaque chimique meurtrière du 21 août près de Damas (La destruction de l'arsenal chimique en Syrie a débuté).

Désarmement d'ici la mi-2014

Les experts ont pour mission de détruire un arsenal réparti dans des dizaines de sites, le tout dans un pays en guerre, une première pour une mission de désarmement chimique. L'équipe est chargée de faire appliquer la résolution du Conseil de sécurité prévoyant le désarmement chimique du pays d'ici à la mi-2014.

afp/lgr

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Russes et Américains favorables à Genève 2

La Russie et les Etats-Unis souhaitent convoquer à la mi-novembre la conférence internationale de paix sur la Syrie, dite Genève 2, pour trouver une solution politique au conflit, a déclaré lundi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

L'organisation de cette réunion avait été repoussée à plusieurs reprises, en raison de désaccords sur les objectifs et les participants, notamment entre la Russie, alliée du régime de Damas, et les Occidentaux.

Genève 2 doit reprendre les grandes lignes d'un accord international sur une transition politique en Syrie, signé le 30 juin 2012 à Genève, mais jamais appliqué.

Des experts suisses pourraient aller en Syrie

La Suisse est prête à apporter son soutien à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) pour la destruction de l'arsenal chimique syrien, en mettant à disposition des experts.

Des spécialistes du laboratoire fédéral de Spiez, dans le canton de Berne, pourraient rallier la Syrie dans un avenir proche.

Aucun Helvète ne figure parmi la vingtaine d'experts qui vérifient en ce moment dans la zone de conflit.