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Cent experts demandés pour démanteler les armes chimiques en Syrie

U.N. chemical weapons experts visit people affected by an apparent gas attack, at a hospital in the southwestern Damascus suburb of Mouadamiya August 26, 2013. The United Nations said on Monday it was still possible for the U.N. team of chemical weapons experts to gather evidence necessary to investigate last week's alleged gas attack despite the lapse of time. REUTERS/Abo Alnour Alhaji (SYRIA - Tags: POLITICS CONFLICT HEALTH TPX IMAGES OF THE DAY) [Les experts de l'ONU examinant des victimes apparentes d'armes chimiques en Syrie.]
Les experts de l'ONU examinant des victimes apparentes d'armes chimiques en Syrie. - [Les experts de l'ONU examinant des victimes apparentes d'armes chimiques en Syrie.]
Une centaine d'experts pourraient être appelés à démanteler l'arsenal chimique syrien dans une "opération jamais tentée auparavant", a affirmé lundi le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.

La mission destinée à démanteler l'arsenal chimique syrien devrait compter une centaine d'hommes, a estimé lundi Ban Ki-moon. Le secrétaire général de l'ONU s'exprimait au lendemain des premières destructions d'armes chimiques saluées par les experts et les Etats-Unis.

Ban Ki-moon a recommandé la création d'une mission conjointe de l'ONU et de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), avec une base opérationnelle à Damas, et une base arrière à Chypre. Il s'agira de la "première opération (du genre) dans l'histoire des deux organisations", a déclaré le haut responsable.

Mille tonnes de produits toxiques

Les armes chimiques que la mission conjointe doit éliminer, soit près de mille tonnes de produits toxiques, "sont dangereuses à manier, dangereuses à transporter et dangereuses à détruire", a précisé le secrétaire général.

Ban Ki-moon envisage que cette opération de désarmement chimique se déroule "en trois phases" pour s'achever le 30 juin 2014.

ats/hend

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Une équipe déjà sur place

Une petite équipe d'une vingtaine d'experts de l'ONU et de l'OIAC se trouvent déjà en Syrie depuis le 1er octobre pour entamer le démantèlement de l'arsenal chimique syrien, "avec la pleine coopération" du gouvernement syrien, a souligné encore Ban Ki-moon. Avant lui, les experts internationaux et les Etats-Unis avaient eux aussi salué la coopération de Damas.

Bases militaires ciblées

Les rebelles ont lancé lundi un assaut contre deux bases militaires stratégiques dans la province d'Idleb (nord-ouest), que les insurgés assiègent depuis près d'un an, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), proche des insurgés. Au moins dix soldats ont été tués et trois tanks détruits par les rebelles, a précisé l'ONG. Du côté rebelle, au moins quatre combattants ont péri, selon l'OSDH. Ces informations restent toutefois difficiles à vérifier en l'absence d'autres sources.