A la paralysie partielle de l'Etat fédéral américain, s'ajoute le risque que les Etats-Unis ne parviennent pas à relever le plafond légal de leur dette, a rappelé le Barack Obama lors d'une conférence de presse mardi à la Maison Blanche.
Passé le 17 octobre, et faute d'un relèvement de ce plafond par le Congrès, la première économie mondiale ne pourra plus emprunter sur les marchés obligataires ni rembourser certains créanciers.
Un défaut serait "une bombe nucléaire"
Un défaut de paiement des Etats-Unis serait "bien pire" que la paralysie budgétaire actuelle, a fait valoir Barack Obama, usant d'une métaphore attribuée au milliardaire Warren Buffett selon lequel une telle perspective s'assimilerait à l'explosion d'une "bombe nucléaire".
Le président a cependant cherché à rassurer les créanciers étrangers, assurant que les Etats-Unis "ont toujours payé leurs factures et le feront à nouveau".
agences/mre
Une semaine de blocage
Ce nouvel appel du président américain à ses adversaires politiques à voter un budget intervient une semaine jour pour jour après le début de la paralysie partielle de l'Etat fédéral, enclenchée en raison de l'absence d'accord sur un budget pour l'exercice 2014.
Les républicains refusent de voter un budget sans que la réforme du système de santé promulguée en 2010 par Barack Obama ne soit substantiellement altérée.