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Obama: un défaut de paiement serait "bien pire" que le shutdown

President Barack Obama talks about the the budget and the partial government shutdown, Tuesday, Oct. 8, 2013, in the Brady Press Room of the White House in Washington. The president said he told House Speaker John Boehner he's willing to negotiate with Republicans on their priorities, but not under the threat of "economic chaos." (AP Photo/Pablo Martinez Monsivais) [AP Photo/Pablo Martinez Monsivais]
Barack Obama, lors de sa conférence de presse. - [AP Photo/Pablo Martinez Monsivais]
Barack Obama a appelé mardi ses adversaires républicains à "écarter la menace" que l'actuel blocage fait peser sur l'économie américaine en votant un budget et un relèvement du plafond de la dette.

A la paralysie partielle de l'Etat fédéral américain, s'ajoute le risque que les Etats-Unis ne parviennent pas à relever le plafond légal de leur dette, a rappelé le Barack Obama lors d'une conférence de presse mardi à la Maison Blanche.

Passé le 17 octobre, et faute d'un relèvement de ce plafond par le Congrès, la première économie mondiale ne pourra plus emprunter sur les marchés obligataires ni rembourser certains créanciers.

Un défaut serait "une bombe nucléaire"

Un défaut de paiement des Etats-Unis serait "bien pire" que la paralysie budgétaire actuelle, a fait valoir Barack Obama, usant d'une métaphore attribuée au milliardaire Warren Buffett selon lequel une telle perspective s'assimilerait à l'explosion d'une "bombe nucléaire".

Le président a cependant cherché à rassurer les créanciers étrangers, assurant que les Etats-Unis "ont toujours payé leurs factures et le feront à nouveau".

agences/mre

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Une semaine de blocage

Ce nouvel appel du président américain à ses adversaires politiques à voter un budget intervient une semaine jour pour jour après le début de la paralysie partielle de l'Etat fédéral, enclenchée en raison de l'absence d'accord sur un budget pour l'exercice 2014.

Les républicains refusent de voter un budget sans que la réforme du système de santé promulguée en 2010 par Barack Obama ne soit substantiellement altérée.