"Le CNS, qui est le plus grand bloc politique au sein de la Coalition (d'opposition, ndlr), a pris la ferme décision de ne pas aller à Genève vu les circonstances actuelles" sur le terrain en Syrie, a affirmé le chef du Conseil Georges Sabra, dans un entretien téléphonique.
"Cela veut dire qu'il ne restera pas au sein de la Coalition si celle-ci y va", a-t-il ajouté. La Coalition a fixé comme condition à sa participation à une telle conférence de paix le départ du président Bachar al-Assad.
Conférence à la mi-novembre?
"Si la Coalition décide d'y aller, nous, nous n'irons pas", a martelé Georges Sabra, invoquant les souffrances endurées par la population en raison de la guerre menée par le régime contre les rebelles.
La Russie et les Etats-Unis souhaitent convoquer à la mi-novembre la conférence internationale de paix sur la Syrie, dite Genève-2, pour trouver une solution politique au conflit. (Lire: Russes et Américains veulent que "Genève 2" ait lieu à la mi-novembre)
ats/mre
Regroupés depuis 2012
Le Conseil national syrien, au sein duquel siègent notamment les influents Frères musulmans de Syrie, a été la tête de file de l'opposition contre le régime de Bachar al-Assad, avant de rejoindre laborieusement en novembre 2012 plusieurs nouveaux groupes pour former la Coalition nationale de l'opposition.
Le CNS rassemble des éléments de l'opposition qui refusent l'idée de toute négociation de paix avant le départ du président Assad du pouvoir.