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Les journalistes fuient les dangers de la guerre civile en Syrie

Au total, ce sont désormais officiellement quatre journalistes français qui sont retenus en otages en Syrie depuis juin.
Au moins 25 professionnels étrangers et syriens et 70 citoyens-journalistes ont été tués depuis le début en mars 2011 d'une révolte devenue guerre civile.
Avec presque une centaine de morts, les journalistes sont de moins en moins présents en Syrie. Sans parler des enlèvements, dont le phénomène tend à s'accroître.

Tués par des snipers, accusés d'espionnage, kidnappés par des hommes armés: face à la multiplication des risques en Syrie, de nombreux journalistes jugent aujourd'hui le conflit trop dangereux à couvrir.

A ces périls, viennent s'ajouter les restrictions de visas imposées par le régime de Damas et la propagande des deux camps qui rendent plus difficile le travail.

Selon Reporters sans frontières (RSF), au moins 25 professionnels étrangers et syriens et 70 citoyens-journalistes ont été tués depuis le début en mars 2011 d'une révolte devenue guerre civile.

Peur des enlèvements

Les enlèvements, en hausse, sont désormais la hantise principale de nombreux reporters.

Au moins 16 journalistes étrangers sont portés disparus d'après RSF, sans compter les nombreux cas dont les proches préfèrent garder le silence.

Si certains ont été tués dans des régions tenues par le régime, la plupart des décès et des enlèvements sont survenus en territoire rebelle, un phénomène qui tend à s'accroître, selon "Committee to protect journalists" (CPJ).

afp/pb

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L'explosion d'un minibus fait 21 morts

Au moins 21 personnes sont mortes mercredi matin en Syrie dans l'explosion d'un minibus, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). L'incident s'est produit dans la province de Deraa (sud) tenue par les insurgés.

Toujours selon l'OSDH, au moins 41 combattants ont péri au cours des dernières heures dans des affrontements entre Kurdes d'une part et jihadistes et rebelles islamistes d'autre part dans la province de Hassaka (nord-est).

L'observatoire a également signalé des combats dans la plupart des provinces syriennes mercredi et a précisé que des avions de chasse avaient été déployés à Daïr az Zour. Au moins 27 soldats ont été tués lors de violents combats dans cette ville au cours des deux derniers jours, rapporte l'OSDH.