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Réduction des charges retenues contre les militants Greenpeace à Moscou

Un centre de détention provisoire à Mourmansk, où plusieurs militants de Greenpeace seraient détenus, selon l'organisation écologiste. [EPA/Dmitri Sharomov]
Un centre de détention provisoire à Mourmansk, où plusieurs militants de Greenpeace seraient détenus, selon l'organisation écologiste. - [EPA/Dmitri Sharomov]
Les membres de l'équipage d'un navire de Greenpeace détenus en Russie risquent sept ans de prison au lieu de quinze, après que les charges retenues contre eux ont été réduites.

Les charges retenues contre les membres de l'équipage d'un navire de Greenpeace détenus en Russie ont été réduites, passant de "piraterie" à "hooliganisme", ont annoncé mercredi les autorités russes.

Les membres de l'équipage de l'Artic Sunrise, arraisonné fin septembre après que certains d'entre eux eurent abordé une plateforme pétrolière russe, risquaient jusqu'à 15 ans de prison pour piraterie, alors que le hooliganisme est punissable de 7 ans de prison au maximum.

Greenpeace pas satisfaite

Réagissant à la requalification des chefs d'inculpations, l'organisation écologiste a déclaré qu'elle ne réglait pas le problème et que l'accusation demeurait "largement disproportionnée".

"Nous allons contester ces accusations de vandalisme fabriquées de toutes pièces aussi fermement que nous avons contesté les accusations de piraterie", a dit Vladimir Tchourpov, membre de Greenpeace Russie, dans un communiqué.

afp/ptur

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