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Le Premier ministre tunisien s'engage sur le "principe" d'une démission

Un manifestant tunisien brandit une pancarte invitant le gouvernement à démissionner, le 23 octobre 2013. [Fethi Belaid]
Un manifestant tunisien brandit une pancarte invitant le gouvernement à démissionner, le 23 octobre 2013. - [Fethi Belaid]
Dans le cadre d'une réunion de crise avec l'opposition, le chef du gouvernement tunisien Ali Larayedh s'est engagé mercredi sur le "principe" d'une démission.

Le Premier ministre tunisien Ali Larayedh a avancé le "principe" d'une démission du gouvernement, dans le cadre de la feuille de route des négociations conclues avec l'opposition pour sortir le pays de la crise politique.

"Nous réitérons aujourd'hui notre engagement sur le principe de renoncer au gouvernement dans le cadre de la complémentarité des différentes phases de la feuille de route", a-t-il déclaré. "Nous ne nous soumettrons à personne", a-t-il ajouté en mettant seulement en avant "l'intérêt de la patrie".

Début du "dialogue national"

Jusqu'à présent, le Premier ministre avait assuré qu'il ne partirait qu'une fois la nouvelle constitution adoptée.

L'opposition attendait un engagement "franc" et précis du Premier ministre à démissionner dans le délai de trois semaines prévu par la feuille de route, pour commencer un "dialogue national" destiné à résoudre une crise politique qui paralyse le pays depuis des mois.

afp/ptur

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De nouvelles violences

Sept gendarmes ont été tués mercredi dans les affrontements avec un groupe armé dans la région tunisienne de Sidi Bouzid a indiqué la télévision d'Etat.

La Tunisie est régulièrement déstabilisée par des attaques de la mouvance jihadiste armée liée à Al-Qaïda.

La mort des deux gendarmes la semaine passé a aussi lancé une fronde contre les autorités.

Des dizaines d'agents ont forcé la semaine dernière le Premier ministre Ali Larayedh et le président Moncef Marzouki à quitter une cérémonie funèbre.