Englué dans une crise qui secoue l'ouest de la France, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a suspendu une taxe écologique pour les poids lourds français et étrangers qui cristallisait de nombreux mécontentements.
Il a toutefois précisé que "suspension n'est pas suppression". A l'issue d'une réunion avec des élus bretons et les ministres concernés par ce dossier, le chef du gouvernement a déclaré à Matignon que "le courage, ce n'est pas l'obstination, c'est écouter, comprendre".
Selon le Premier ministre, cette taxe poids lourds, prévue par la précédente majorité, doit être "corrigée". "Pour y parvenir, il n'y a qu'un moyen, c'est le dialogue", a-t-il dit.
Sans limite de durée
Cette suspension de l'écotaxe, sans limite de durée, est nationale "afin d'éviter les distorsions entre les territoires et les entreprises", a précisé à le député PS Jean-Jacques Urvoas.
Seul participant de l'opposition à la réunion de Matignon, boycottée par l'UMP, le député UDI d'Ille-et-Vilaine Thierry Benoit a salué "un geste d'apaisement" de la part du chef du gouvernement.
afp/pym