L'émissaire spécial de l'ONU et de la Ligue arabe sur la Syrie Lakhdar Brahimi retrouve mardi à Genève de hauts responsables russes et américains. Ils tenteront une nouvelle fois de fixer une date pour la conférence internationale Genève 2.
Lundi, le ministre syrien de l'Information Omrane al-Zohbi a affirmé que le régime syrien de Bachar al-Assad ne comptait pas se rendre à cette conférence "pour remettre le pouvoir", comme le réclament l'opposition et ses alliés.
Réunion élargie
Ce mardi à Genève, Lakhdar Brahimi doit avoir une réunion avec les vice-ministres russes des Affaires étrangères Mikhail Bogdanov et Guennady Gatilov et la secrétaire d'Etat adjoint en charge des affaires politiques Wendy Sherman.
Cette réunion sera suivie d'une autre élargie aux représentants des trois autres membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, la Chine, la France et le Royaume-Uni.
ats/pym
Moscou veut inviter l'Iran à Genève
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a déclaré mardi que l'Iran devait être invité à la conférence Genève 2.
Il a souligné que "tous ceux qui avaient une influence sur tel ou tel groupe en Syrie devait être à la table des négociations". Ensuite les Syriens se parleront "entre eux directement par l'intermédiation de l'émissaire spécial Lakhdar Brahimi".
L'Iran entretient des relations étroites avec le président Bachar al-Assad et est soupçonné d'armer les milices du Hezbollah libanais qui combattent au côté des troupes du régime syrien.