Apple a diffusé mardi sa toute première liste sur les demandes de données effectuées par les gouvernements. Le géant américain de l'informatique a ainsi suivi l'exemple d'autres grands groupes qui ont commencé à diffuser récemment ce type d'informations.
La plupart des demandes sont effectuées dans le cadre d'affaires criminelles de la part d'autorités "à la recherche d'informations dans des affaires de vol ou d'autres délits, mais aussi dans des affaires de personnes ou d'enfants disparus, pour retrouver les auteurs d'enlèvements ou tenter d'empêcher des suicides", précise Apple dans un document de sept pages.
"Entre zéro et mille réponses"
Le groupe à la pomme a reçu entre 1000 et 2000 demandes du gouvernement américain entre le 1er janvier et le 30 juin de cette année, concernant de 2000 à 3000 comptes. En revanche, Apple n'a pas précisé combien de données il avait pu fournir, indiquant que leur nombre était entre zéro et 1000.
ats/kkub
La transparence en attente d'un accord
Le créateur de l'iPad et de l'iPhone a souligné qu'aux Etats-Unis le gouvernement américain lui avait donné la permission de ne diffuser qu'un nombre limité d'informations sur les données qu'il a demandées.
"Malgré nos efforts dans ce domaine, nous n'avons pas encore d'accord qui nous permettrait de dire clairement à nos clients à quelle fréquence et dans quelles circonstances nous fournissons des données aux agences gouvernementales", affirme Apple.