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Aqmi revendique l'assassinat des deux journalistes français au Mali

Les islamistes d'Al-Qaïda au Maghreb islamiste (Aqmi) sont retranchés à Kidal, au sud du massif des Ifoghas. [AP Photo]
Les islamistes d'Al-Qaïda au Maghreb islamiste (Aqmi) sont retranchés à Kidal, au sud du massif des Ifoghas. - [AP Photo]
L'assassinat des deux journalistes français de RFI, la semaine dernière au Mali, est une "réponse aux crimes commis par la France", a communiqué mercredi Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué mercredi l'assassinat, le 2 novembre, de deux journalistes français au Mali, dans un communiqué publié par l'agence de presse mauritanienne Sahara Medias.

"Cette opération intervient en réponse aux crimes commis par la France contre les Maliens et à l'oeuvre des forces africaines et internationales contre les musulmans de l'Azawad", nom donné par les Touareg au nord du Mali, indique ce communiqué.

"La facture minimale"

Aqmi considère que l'assassinat des deux journalistes "constitue le minimum de la facture que François Hollande et son peuple doivent payer en contrepartie de leur nouvelle croisade", conclut le texte.

Selon l'agence Sahara Medias, l'unité combattante d'Aqmi qui a commis ces assassinats est celle d'Abdelkrim Targui, un Touareg qui était proche d'un des principaux chefs d'Aqmi au Mali, Abou Zeïd. Ce dernier a été tué en début d'année lors de l'offensive militaire tchadienne et française dans le massif des Ifoghas, à l'extrême nord-est du Mali.

afp/asch

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