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Intenses discussions à Genève pour un accord sur le nucléaire iranien

Un accord donnant des garanties sur le nucléaire iranien est en bonne voie
Un accord donnant des garanties sur le nucléaire iranien est en bonne voie / 19h30 / 1 min. / le 8 novembre 2013
L'Union européenne, les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne ont eu d'intenses discussions vendredi à Genève pour trouver un accord sur le nucléaire iranien.

D'intenses discussions ont eu lieu vendredi à Genève afin de progresser sur le dossier nucléaire iranien. Les chefs de la diplomatie des Etats-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne et de l'Allemagne s'efforcent, avec Catherine Ashton et le ministre iranien, de finaliser la première étape d'un accord.

Les tractations diplomatiques se sont poursuivies tard vendredi soir. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a annoncé sa venue à Genève samedi, ce qui confirme que les négociations se poursuivront un jour de plus.

Peu après son arrivée dans l'après-midi vendredi, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a affirmé qu'il y avait encore des questions importantes à résoudre entre l'Iran, l'UE et les 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne), réunis depuis jeudi à Genève.

Vers un allègement des sanctions internationales

Ces questions "doivent être traitées correctement et en détail", a-t-il dit, laissant augurer des discussions longues et difficiles. Le secrétaire d'Etat américain a prévu de passer la nuit à Genève.

Occidentaux et Iraniens discutent d'un gel du programme nucléaire iranien en échange d'un allègement des sanctions internationales frappant l'Iran. Ces mesures seraient provisoires pour une période de six mois, le temps de négocier un accord définitif.

Lire aussi: Les négociations sur le nucléaire iranien, "une opportunité unique"

ats/gchi

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Israël furieux de l'accord discuté

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a mis en garde vendredi contre un accord sur le nucléaire avec l'Iran, son ennemi juré, lors d'un tête à tête tendu avec le secrétaire d'Etat américain John Kerry.

"Israël n'est pas tenu par cet accord et fera tout le nécessaire pour se défendre et défendre la sécurité de son peuple", a plaidé Benjamin Netanyahu lors de cette rencontre de deux heures à l'aéroport de Tel-Aviv avant le départ de John Kerry à Genève.

Répondant aux objections israéliennes, le porte-parole du président américain Obama a estimé que "toute critique sur l'accord est prématurée".