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La coalition d'opposition syrienne accepte de participer à Genève 2

Les différents courants de l'opposition syrienne doivent trouver un terrain d'entente. [Bulent Kilic]
Un comité de la Coalition nationale syrienne (CNS) doit encore convaincre les brigades islamistes à l'intérieur du pays, opposées à un processus diplomatique. - [Bulent Kilic]
La Coalition nationale syrienne est d'accord de participer à la conférence de paix Genève 2, a-t-elle annoncé lundi dans un communiqué, en fixant toutefois plusieurs conditions à sa participation.

La Coalition nationale syrienne (CNS), principale vitrine de l'opposition à Bachar al-Assad soutenue par les Occidentaux, accepte de participer à une conférence de paix à Genève, annonce un communiqué lundi. Il a été diffusé après deux jours de réunion de la CNS à Istanbul.

Le communiqué, rédigé en arabe, fixe plusieurs conditions pour participer à cette conférence, baptisée Genève 2 dans les milieux diplomatiques, dont l'objectif est de mettre fin à deux ans et demi de guerre civile en Syrie via la création d'une autorité de transition.

Transition politique exigée

La CNS réclame un accès libre dans les zones assiégées pour les organisations humanitaires, la libération des prisonniers politiques et affirme que toute conférence internationale doit aboutir à une transition politique.

Le communiqué annonce aussi qu'un comité s'est vu assigner pour mission de continuer à discuter avec les forces révolutionnaires à l'intérieur et à l'extérieur de la Syrie afin d'expliquer la position de la CNS. Des combattants sur le terrain, dont les principales brigades islamistes, s'opposent au processus diplomatique en cours s'il n'aboutit pas à la chute du président syrien.

ats/kkub

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Réunion sans cesse repoussée

La conférence Genève 2 a été proposée en mai dernier par les Etats-Unis et la Russie, pour donner suite à la conférence de Genève de juin 2012, qui avait appelé à la création d'un gouvernement provisoire en Syrie.

Mais des désaccords de fond sur le départ de Bachar al-Assad ou la participation de l'Iran retardent depuis des mois la tenue de cette réunion, que l'émissaire des Nations unies sur la Syrie Lakhdar Brahimi espère encore organiser avant la fin de l'année.