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Les 30 de Greenpeace transférés vers une prison à Saint-Pétersbourg

Des militants de Greenpeace ont mené une action contre une plateforme pétrolière de Gazprom dans l'Arctique le 18 septembre 2013. [Denis Sinyakov / Greenpeace]
Des militants de Greenpeace ont mené une action contre une plateforme pétrolière de Gazprom dans l'Arctique le 18 septembre 2013. - [Denis Sinyakov / Greenpeace]
Les trente membres de Greenpeace, qui avaient mené en septembre une action de protestation sur une plateforme de Gazprom, sont transférés lundi vers une prison à Saint-Pétersbourg.

La Russie a commencé lundi à transférer de Mourmansk vers Saint-Pétersbourg les trente membres de l'équipage d'un navire de Greenpeace détenus après une action sur une plateforme pétrolière de Gazprom dans l'Arctique, ont annoncé l'ONG et le Comité d'enquête russe.

Les prisonniers, dont le Suisse Marco Weber, ont quitté lundi à l'aube leur centre de détention de Mourmansk, dans l'Arctique, et ont été placés dans un train en direction de la deuxième ville de Russie, a indiqué une porte-parole de Greenpeace, Dannielle Taaffe.

Accusés de "piraterie"

Le Comité d'enquête a confirmé cette information dans un communiqué. Il a expliqué que les 30 détenus relevaient de la juridiction de Saint-Pétersbourg.

Selon une source proche du dossier citée par l'agence Interfax, ils devraient arriver dans l'ex-capitale impériale mardi vers midi.

Les militants, originaires de 18 pays, doivent répondre des accusations de "piraterie", passible de quinze ans d'emprisonnement, et de "hooliganisme", passible de sept ans.

ats/aduc

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Demande pour libérer les militants

Les trente membres de l'équipage du navire Arctic Sunrise, qui bat pavillon néerlandais, ont été arrêtés en septembre et placés en détention provisoire à Mourmansk, après que certains d'entre eux eurent mené une action sur une plateforme de Gazprom en mer de Barents.

Les militants entendaient dénoncer les risques écologiques liés à l'extraction du pétrole dans cette zone.

La Russie a refusé jusqu'à présent de remettre les militants en liberté, malgré des protestations dans le monde et les demandes de pays étrangers. Le Tribunal international du droit de la mer doit rendre sa décision le 22 novembre sur la demande présentée par les Pays-Bas de faire libérer l'équipage.