Un tribunal égyptien a statué mardi que l'état d'urgence imposé depuis trois mois avait expiré mardi. Le gouvernement a de son côté souligné dans un communiqué qu'il respecterait la décision de la cour mais qu'il attendrait une notification officielle avant de l'appliquer.
Le président par intérim, Adly Mansour, avait déclaré l'état d'urgence le 14 août, à la suite des violences ayant suivi la dispersion dans le sang de rassemblements de partisans de Mohamed Morsi au Caire.
Moyen de répression
L'état d'urgence, qui donne de larges pouvoirs aux services de sécurité, a été perçu comme un moyen de répression à l'encontre des partisans de Mohamed Morsi.
Le président par intérim est sur le point de décréter une loi amendée régulant les mouvements de protestation, qui a déjà provoqué de vives réactions de mécontentement même parmi les membres du gouvernement et de ses partisans.
ats/ptur