"Si nous parvenons à ce qu'il y ait clairement une empreinte sociale-démocrate sur le contrat, je n'ai pas peur de demander à nos 470'000 membres d'accepter la coalition, qui est temporaire", a lancé jeudi le président du SPD allemand Sigmar Gabriel, devant quelque 600 délégués du parti rassemblés à Leipzig (est).
Près de 3 semaines après le lancement officiel de négociations entre les conservateurs, grands gagnants des législatives, et les sociaux-démocrates, les contours d'un éventuel contrat de coalition restent flous, alors que l'objectif est de boucler ces négociations d'ici au 27 novembre.
Le SPD liste ses conditions
"Nous n'allons accepter que de bons compromis", a martelé Sigmar Gabriel à l'adresse de nombreux membres du SPD encore peu convaincus.
Le chef du SPD a prévenu que le contrat de coalition ne pourra pas être à "100% le programme électoral du SPD". Il a néanmoins énuméré une série de conditions pour une alliance, notamment l'instauration d'un salaire minimum.
afp/ptur