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Un attentat meurtrier frappe l'armée égyptienne dans le Sinaï

Au lendemain des frappes aériennes dans la région du Sinaï, de nouveaux heurts ont opposé la police égyptiennes à des hommes armés.
La région du Sinaï est en proie à des violences récurrentes.
Une voiture piégée a explosé au passage d'un convoi de l'armée égyptienne mercredi matin dans le Sinaï. Dix soldats ont été tués et 35 autres ont été blessés dans cette attaque.

Dix soldats ont été tués mercredi dans un attentat à la voiture piégée visant un convoi militaire dans le Sinaï égyptien, a indiqué un responsable de la sécurité. L'attaque, qui a aussi fait 35 blessés, a eu lieu près de la ville d'Al-Arish, capitale régionale du Nord-Sinaï.

Cette attaque est l'une des plus meurtrières commises dans la péninsule depuis que des insurgés ont pris les armes après la destitution du président islamiste Mohamed Morsi début juillet.

Groupes islamistes mis en cause

Le gouvernement intérimaire mis en place par l'armée accuse les groupes islamistes pro-Morsi d'en être les auteurs. Certains mouvements armés clandestins jihadistes, parfois liés à Al-Qaïda, ont revendiqué la plupart des attaques.

Ces combattants disent agir en représailles à la répression sanglante qui s'est abattue sur les manifestants réclamant le retour de Mohamed Morsi.

afp/dk

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Une bombe fait 4 blessés au Caire

Quatre policiers ont été blessés mercredi au Caire par une bombe lancée par des inconnus sur un poste de contrôle routier. Un major de la police figure parmi les blessés dans cet attentat survenu dans un quartier du nord de la capitale.

Heurts meurtriers sur la place Tahrir

Au moins une personne est morte et 16 autres ont été blessées mardi soir lors d'affrontements entre manifestants pro et anti-militaires sur la place Tahrir au Caire.

Des blindés de la police anti-émeute sont intervenus pour mettre fin aux violences.

La victime, dont on ne sait pas s'il était un manifestant, a été mortellement blessée par des plombs de chevrotines dans un oeil.

Il s'agit des premiers heurts violents n'impliquant pas des islamistes depuis que l'armée a destitué et arrêté le président Mohamed Morsi le 3 juillet.

Répression violente des Frères musulmans

Depuis le 14 août, quand policiers et soldats ont tué des centaines de personnes au Caire, plus d'un millier de manifestants pro-Morsi ont été tués à l'occasion de rassemblements.

Plus de 2000 Frères musulmans ont également été arrêtés depuis mi-août, dont leurs principaux dirigeants, qui doivent être jugés, à l'instar de Mohamed Morsi, notamment pour meurtres ou incitation au meurtre.