Un consensus a été obtenu samedi sur les fondations de l'accord attendu en 2015 à Paris, l'un des points les plus disputés de la conférence sur le climat de Varsovie.
Ce texte de compromis adopté stipule notamment que les Etats doivent commencer à préparer des "contributions" sur ce qu'ils entendent faire pour lutter contre le changement climatique. Ces apports seront intégrés dans l'accord de 2015.
Adoption formelle en attente
Cette formulation est plus faible que celle du texte précédent, rejeté notamment par les grands émergents que sont la Chine et l'Inde, qui prévoyait des "engagements", formule que souhaitait la France.
Un autre texte sur l'aide financière des pays du Nord au Sud, sujet très controversé, a également été adopté durant la séance plénière de la clôture de la conférence de Varsovie qui s'est ouverte le 11 novembre.
L'accord sur Paris 2015 et les moyens de parvenir à un texte ambitieux sur le climat ont été formulés en urgence, et de manière informelle par les principaux négociateurs.
agences/hend/olhor
Les associations claquent la porte
A la veille de la conclusion prévue des travaux, quelque 800 représentants de 13 associations de défense de l'environnement, dont Greenpeace et le Fonds mondial pour la nature (WWF), avaient claqué la porte des débats jeudi en signe d'exaspération face au blocage des débats.
Deux points principaux de l'accord
- Vers l'accord de 2015 à Paris: Le texte "invite toutes les parties à lancer ou intensifier leurs préparations sur les contributions qu'elles entendent soumettre, sans préjuger de leur nature légale" dans l'accord de 2015, et à" les communiquer bien à l'avance" de la conférence de Paris, (d'ici le premier trimestre de 2015 pour les parties qui y sont prêtes)".
- Aide financière aux pays du Sud: Il est demandé aux pays développés de "continuer à mobiliser de l'argent public, à des niveaux supérieurs" à ceux de l'aide d'urgence décidée pour 2010-2012, soit 10 milliards de dollars par an.