Au lendemain de l'annonce de la présence de représentants de Bachar al-Assad à Genève 2, un des principaux groupes d'opposition, la Coalition nationale syrienne, a également confirmé sa présence à la conférence de paix par la voix de son président, Ahmad Jarba.
Celui-ci a en outre déclaré que l'Iran ne devrait être convié aux négociations que si Téhéran retirait ses forces présentes en Syrie, responsables de nombreuses exactions.
Exigences de l'opposition
L'opposition a exigé par ailleurs que l'actuel président Bachar al-Assad n'ait aucun rôle durant la période transitoire. Elle avait auparavant demandé la mise en place de couloirs humanitaires et la libération de prisonniers politiques avant de s'asseoir à la table des négociations.
A l'annonce de la participation du régime à Genève 2, la Coalition avait accusé Bachar al-Assad de vouloir "couvrir sa guerre contre le peuple syrien" par un "simulacre de coopération internationale".
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afp/mac
Appel généralisé à une trêve
L'Iran, qui soutient le régime syrien en place et la Turquie, qui appuie au contraire l'opposition, ont appelé mercredi à un cessez-le-feu en Syrie avant la conférence de paix Genève 2.
L'appel ne semble toutefois pas avoir été entendu par les forces sur le terrain, où les combats se sont intensifiés dans plusieurs secteurs stratégiques pour les belligérants qui veulent arriver aux négociations en position de force.