Lancée fin 2011, une vaste offensive judiciaire contre le piratage sur internet menée par des syndicats de producteurs et distributeurs de cinéma français a abouti ce jeudi.
Le tribunal de grande instance de Paris a estimé que les professionnels du cinéma démontraient suffisamment que le réseau Allostreaming est "entièrement dédié ou quasiment dédié à la représentation d'oeuvres audiovisuelles sans le consentement des auteurs" et porte atteinte à leurs droits.
Sites et moteurs de recherche concernés
Le jugement ordonne à sept importants fournisseurs d'accès de mettre en oeuvre toutes les mesures propres à empêcher, à partir du territoire français, l'accès à une série de sites comme Allostreaming, Alloshowtv, Fifostream et Dpstream et leurs déclinaisons.
Aux moteurs de recherche de Google, Microsoft, Yahoo! et Orange, le tribunal ordonne de "prendre ou faire prendre toute mesure utile en vue d'empêcher sur leurs services l'apparition de toute réponse et tout résultat renvoyant vers l'une des pages" de ces sites.
afp/pym