Le sommet de Vilnius (Lituanie) consacré au rapprochement entre l'Union européenne et six anciennes républiques soviétiques s'est achevé vendredi sans ce qui devait être sa grande réussite. La signature par Kiev d'un accord d'association avec l'UE n'a pas eu lieu, ce qui a suscité de vives réactions de l'opposition.
Difficultés économiques
Le président ukrainien Viktor Ianoukovitch a bloqué les tentatives de compromis de dernière minute visant à relancer des négociations que l'Ukraine a gelées la semaine dernière. Il assure que Kiev compte toujours signer l'accord mais insiste sur l'obtention d'une aide financière pour faciliter le rapprochement avec le bloc des 28. Il a jugé "humiliante" la somme de 600 millions d'euros (793 millions de francs) proposée par l'UE.
Le président a expliqué les difficultés économiques de son pays, invoquant les prix élevés que l'Ukraine doit payer pour le gaz naturel acheté à la Russie. Il a proposé l'ouverture de discussions trilatérales Russie-Ukraine-Union européenne, une offre rejetée par les dirigeants européens.
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ats/pym
Consolation partielle pour les Européens
L'Union européenne s'est partiellement consolée en paraphant des accords d'association avec la Géorgie et la Moldavie, qui pourraient être signés d'ici un an.
Mais les perspectives de rapprochement avec la Biélorussie et l'Arménie sont minces: Minsk a déjà intégré l'union douanière russe et Erevan a aussi décidé de la rejoindre.