Des raids sur une ville du nord de la Syrie ont fait 50 morts en deux jours tandis qu'un obus est tombé dimanche sans faire de victime sur l'école française de Damas, les violences se poursuivant malgré la perspective d'une conférence de paix.
Sur le plan politique, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Moqdad, a insisté sur le rôle du président Bachar al-Assad, affirmant qu'aucune décision prise à la conférence Genève-2, prévue pour le 22 janvier, ne serait effective sans son accord.
Province d'Alep
Alors que les violences ont déjà fait plus de 120'000 morts en près de trois ans, 24 personnes, dont deux femmes et quatre enfants, ont été tuées dimanche dans un raid aérien du régime contre la localité d'Al-Bab dans la province d'Alep (nord), selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Ce raid, le deuxième en 24 heures, porte le bilan des frappes dans cette localité à 50 morts, a précisé cette ONG.
afp/rber