La corruption dans le secteur public est un problème dans le monde entier. L'Afghanistan, la Corée du Nord et la Somalie sont vus comme les pays les plus corrompus. Le Danemark et la Nouvelle-Zélande sont eux les pays les moins corrompus du monde, selon l'index annuel de l'organisation Transparency International publié mardi.
Avec 85 points, la Suisse est au 7e rang. Le pays est perçu comme intègre. Mais selon Transparency International, aucun progrès n'a été fait en matière de protection des lanceurs d'alerte ou de financement de la politique. Le népotisme et la limite entre cadeaux autorisés ou non dans les secteurs tant public que privé demeure un problème. Les domaines de l'acquisition, de la construction et de la police sont particulièrement concernés.
L'organisation Transparency International, basée à Berlin, estime que près de 70% des nations dans le monde ont un "problème sérieux" de vénalité parmi leurs fonctionnaires. Et aucun des 177 pays étudiés en 2013 n'obtient un score parfait.
La carte de l'index annuel de Transparency International
La carte de la corruption à travers le monde
ats/afp/hof
Top-10 des pays les moins corrompus
1 - Danemark
2 - Nouvelle-Zélande
3 - Finlande
4 - Suède
5 - Norvège
6 - Singapour
7 - Suisse
8 - Pays-Bas
9 - Australie
10 - Canada
Top-10 des pays les plus corrompus
1 - Somalie
2 - Corée du Nord
3 - Afghanistan
4 - Soudan
5 - Sud-Soudan
6 - Libye
7 - Irak
8 - Ouzbékistan
9 - Turkménistan
10 - Syrie
Comment est établi ce classement?
Transparency International, organisation non gouvernementale, établit chaque année un indice de perception de la corruption au sein des partis politiques, de la police, du système judiciaire et des services publics.
Elle classe les pays sur une échelle de 0 à 100, la nation obtenant "zéro" étant celle perçue comme la plus corrompue.
Pour établir son indice, Transparency rassemble des avis d'experts du problème au sein d'organisations telles que la Banque mondiale, la Banque africaine de Développement, la Fondation allemande Bertelsmann, etc.