L'ex-chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, condamné à un an de prison pour fraude fiscale, a jugé jeudi sur la radio française Europe 1 que s'il était mis en prison il y aurait "une révolution en Italie".
Le Cavaliere, dans l'opposition depuis fin novembre après son expulsion du Parlement, réclame des élections législatives en mai, en même temps que les européennes.
"Je pense que ce serait difficile de me mettre en prison : j'aurais immédiatement une grande majorité dans le pays aux prochaines élections. Et en plus, comme j'ai un âge très important, je n'ai peur de rien", a-t-il assuré.
Travail d'intérêt général
Silvio Berlusconi s'est vu invalider son mandat de sénateur et a perdu son immunité parlementaire après sa condamnation définitive pour fraude fiscale. Ses 77 ans le préservent en principe de l'épreuve de la prison. Il a demandé de purger sa peine sous forme de travail d'intérêt général.
Il risque par ailleurs un nouveau procès, pour corruption de témoins, dans un des volets du scandale sexuel Rubygate qui lui a déjà valu une condamnation de sept ans de prison en première instance.
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