Des armes chimiques ont été utilisées en Syrie, de manière probable ou certaine, dans cinq des sept attaques sur lesquelles ont enquêté les experts des Nations unies. Leur rapport a été rendu public jeudi soir.
Du gaz sarin détecté
Du gaz sarin a sans doute été utilisé dans quatre de ces bombardements, dont une fois en grande quantité, précisent les experts.
Le document cite des "preuves" ou des "informations crédibles". Celles-ci tendent à prouver l'utilisation d'armes chimiques notamment dans la Ghouta près de Damas, et à Khan al-Assal. L'enquête ne portait que sur le type d'armes utilisées, pas sur les auteurs des bombardements.
Au total, 16 cas évoquant l'utilisation d'armes chimiques dans le conflit syrien ont été signalés à l'ONU, notamment par la Syrie, la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. La commission, formée d'experts de l'organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), s'est penchée sur sept de ces cas.
agences/hof
Présentation du rapport à l'Assemblée générale
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon doit informer l'Assemblée générale de ses conclusions vendredi. Il les exposera lundi au Conseil de sécurité.
"L'usage d'armes chimiques constitue une grave violation du droit international et un affront à l'humanité. Nous devons rester vigilants pour assurer l'élimination de ces armes odieuses, pas seulement en Syrie mais partout", a-t-il déclaré jeudi.