Le président Barack Obama a esquivé vendredi la question d'une amnistie pour l'ex-consultant Edward Snowden et dit regretter les "dégâts inutiles" provoqués par ses révélations sur l'ampleur des opérations de surveillance des Etats-Unis.
"Aussi important et nécessaire que ce débat ait été, il est aussi important de garder à l'esprit que cela a provoqué des dégâts inutiles aux capacités de renseignement et à la diplomatie des Etats-Unis", a affirmé Barack Obama lors d'une conférence de presse à Washington.
Amnistie pas évoquée
Interrogé sur la possibilité d'une amnistie pour le jeune homme, réfugié en Russie, contre un retour de documents volés relatifs aux opérations de l'agence de renseignement NSA, Barack Obama a refusé de se prononcer, au nom de la séparation des pouvoirs.
Edward Snowden, qui a provoqué des coups de tonnerre à répétition depuis l'été avec ses révélations sur l'étendue des programmes de surveillance de la NSA, en particulier visant des pays alliés des Etats-Unis et leurs dirigeants, aurait dérobé environ 1,7 million de documents.
agences/lan
L'Iran aussi évoqué
Le président américain a également affirmé que de nouvelles sanctions n'étaient "pas encore" nécessaires contre l'Iran, tant que les négociations sur son programme nucléaire se poursuivront.
Alors que des sénateurs souhaitent adopter une nouvelle série de sanctions pour faire pression sur la République islamique, Barack Obama a déclaré que "nous ne perdons rien pendant cette période de négociation" déterminée par l'accord intérimaire obtenu fin novembre à Genève.