L'opposant russe Mikhaïl Khodorkovski, gracié et envoyé à Berlin, a révélé dimanche qu'on l'avait contraint de quitter la Russie lors de sa libération. "Je n'avais pas le choix", a déclaré Mikhaïl Khodorkovski en donnant sa première conférence de presse à Berlin depuis sa libération après dix ans de détention en Russie.
Il a indiqué que les gardes pénitentiaires l'avaient accompagné "jusqu'à la fermeture de la porte de l'avion" qui l'a emmené à Berlin.
Pas de boycott de Sotchi
Mikhaïl Khodorkovski a ajouté que les leaders politiques occidentaux ne devaient pas oublier, en discutant avec Vladimir Poutine, qu'il y avait "d'autres prisonniers politiques en Russie".
Il a remercié la chancelière allemande Angela Merkel pour avoir oeuvré à sa libération, et s'est dit contre le boycott des JO de Sotchi pour ne pas "gâcher la fête du sport".
ats/vkiss
Mikhaïl Khodorkovski et la Suisse
Lors de sa conférence de presse berlinoise de dimanche, l'opposant russe a également rendu hommage à la Suisse, et notamment à un "parlementaire dont (il) ne se rappelle pas le nom" (le conseiller national Andreas Gross (PS/ZH), qui a permis d'améliorer ses conditions de détention en Russie, selon l'oligarque.
A noter que les liens entre Mikhaïl Khodorkovski et la Suisse étaient nombreux avant son incarcération: adresse à Genève, enfants scolarisés en Suisse, etc.