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Mikhaïl Khodorkovski déclare avoir été contraint de quitter la Russie

Mikhaïl Khodorkosvki s'exprimait depuis Berlin où il s'est rendu directement après sa libération. [AP/Keystone - Michael Sohn]
Les premiers mots de l’ancien prisonnier politique Mikhaïl Khodorkovski / Forum / 7 min. / le 22 décembre 2013
Libéré de sa prison russe vendredi, l'ex-oligarque Mikhaïl Khodorkovski a affirmé dimanche à Berlin qu'on ne lui avait pas "laissé le choix" de rester en Russie et a remercié la Suisse.

L'opposant russe Mikhaïl Khodorkovski, gracié et envoyé à Berlin, a révélé dimanche qu'on l'avait contraint de quitter la Russie lors de sa libération. "Je n'avais pas le choix", a déclaré Mikhaïl Khodorkovski en donnant sa première conférence de presse à Berlin depuis sa libération après dix ans de détention en Russie.

Il a indiqué que les gardes pénitentiaires l'avaient accompagné "jusqu'à la fermeture de la porte de l'avion" qui l'a emmené à Berlin.

Pas de boycott de Sotchi

Mikhaïl Khodorkovski a ajouté que les leaders politiques occidentaux ne devaient pas oublier, en discutant avec Vladimir Poutine, qu'il y avait "d'autres prisonniers politiques en Russie".

Il a remercié la chancelière allemande Angela Merkel pour avoir oeuvré à sa libération, et s'est dit contre le boycott des JO de Sotchi pour ne pas "gâcher la fête du sport".

ats/vkiss

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Mikhaïl Khodorkovski et la Suisse

Lors de sa conférence de presse berlinoise de dimanche, l'opposant russe a également rendu hommage à la Suisse, et notamment à un "parlementaire dont (il) ne se rappelle pas le nom" (le conseiller national Andreas Gross (PS/ZH), qui a permis d'améliorer ses conditions de détention en Russie, selon l'oligarque.



A noter que les liens entre Mikhaïl Khodorkovski et la Suisse étaient nombreux avant son incarcération: adresse à Genève, enfants scolarisés en Suisse, etc.